L'année 2004 s'est clôturée sur un bien triste bilan. La grande tragédie qui vient de frapper le continent asiatique a mis en lumière la fragilité de l'homme face aux déchaînements parfois très violents des cataclysmes naturels. Les conditions extrèmes des éléments qui ont mis en péril des centaines de milliers d'individus ont entraîné un nombre incalculable de victimes, non seulement parmi les populations locales mais aussi parmi les populations lointaines venues chercher un dépaysement dans ces contrées touristiques.
Les généalogistes ont tous été confrontés au cours de leurs recherches à ces longues listes de victimes qui, au cours des siècles, ont jalonné notre histoire. Elles ont été la résultante, soit de catastrophes naturelles (épidémies, inondations, famines, hivers rigoureux...) soit de manifestations liées à la furie des individus les uns contre les autres (guerres, massacres, génocides, holocaustes...).
Malgré leurs terribles hécatombes, les cataclysmes naturels ont souvent été moins dévastateurs que la folie meurtrière des hommes.
Mais à la différence de jadis où la communication était inexistante ou tardive, la tragédie du Sud-Est asiatique a été fortement amplifiée par les médias actuels. L'instantanéité de l'information a fait entrer de plain pied les terribles images au coeur même de tous les foyers de la planète. En nous plongeant immédiatement au coeur du drame, elle a provoqué un élan mondial de solidarité nouveau et exceptionnel.
Cela augure peut-être une nouvelle et heureuse prise de conscience du monde moderne devant les malheurs de l'humanité.
C'est dans cet espoir et malgré cette triste fin de millésime, que j'ose espérer pour l'an 2005, des rapports plus cordiaux et plus humains dans la marche du monde.
J'en profite pour vous présenter mes meilleurs voeux et vous souhaiter une fructueuse année dans vos recherches.