Certains d'entre vous, rares semble-t-il, se sont un peu émus de notre changement de titre. La novation a toujours un petit goût de regret, c'est vrai, mais faut-t-il s'y dérober pour autant ? Bien sûr, nous l'aimions bien notre Lettre, mais j'avais expliqué, partiellement dans mon dernier édito, les raisons chif-frées : logiques, techniques et économiques qui nous avaient poussés à une telle modification. J'avais peut-être omis la principale, essentiellement sémantique : sortir du ghetto traditionnel des "Lettres". Car, à n'en pas douter, les "Lettres" foisonnent. Disons que toute association qui se respecte, possède sa "Lettre".
Je reçois quotidiennement la "Lettre du Crédit Agricole", la "Lettre" de Télécom", la "Lettre" de S.W.I.C, la "Lettre d'Yves Rocher, etc, etc. Bref, plein de "Lettres", qui du coup font tomber un peu le titre dans la banalité. En général, ce sont des documents de peu de pages et qui donnent des informations événementielles assez brèves. Notre contenu et notre volume actuels justifient amplement, je crois, notre sortie du sys-tème. Notre nouveau titre a, semble-t-il, l'intérêt d'être plus "parlant" que le précédent. En effet, le terme "Lettre", qui ne dévoile guère son contenu, ne devient vraiment explicite que par le nom auquel il est associé. En ce qui nous concerne (en particulier pour les personnes extérieures à notre association), joint au nom SAGA, il n'était guère, de prime abord, révélateur de notre action généalogique. D'autant que nous n'avons pas l'exclusivité de l'appellation et qu'il existe de multiples SAGA à travers le pays, exerçant de nombreuses et diverses activités.
Complémentaire au surtitre qui met en lumière notre centre d'intérêt, la nouvelle définition : Journal généalogique de la SAGA, à défaut d'être géniale, a au moins le mérite d'être sans ambiguïté sur notre raison d'être.
Jean-Marie CODOUL, Responsable de la Rédaction.